Une nouvelle formule a base de Luminol

BLUESTAR® FORENSIC est un révélateur de sang à base de luminol, une molécule bien connue des criminologues. La mise au point du BLUESTAR® FORENSIC a permis d’éliminer les inconvénients associés aux autres réactifs à base de luminol.

Comment réagit le Luminol ?

Le luminol (3-Aminophthalhydrazide) a été synthétisé pour la première fois en 1853. Sa propriété à produire une réaction chimiluminescente en solution basique en présence d’un oxydant au contact du sang fut observée pour la première fois par Albrecht en 1928.

Les principaux composés pouvant catalyser cette réaction d’émission de lumière sont les métaux de transition, l’hème et la peroxydase. L’hème est une structure biochimique qui fait partie intégrante de la peroxydase. Cette structure est également présente dans l’hémoglobine.

Ainsi, la présence d’hémoglobine, donc de sang, peut être mise en évidence en exploitant l’aptitude de l’hème à catalyser la chimiluminescence du luminol. En d’autres termes, un mélange luminol + agent oxydant + agent alcalin mis au contact de sang émettra de la lumière.

Du Luminol au Bluestar® Forensic : un bref historique

Les premières expériences menées en vue d’application en sciences judiciaires furent effectuées en 1937 par Specht qui testa différents supports comme de la pelouse, des briques ou des dalles de pierre souillées de sang. En 1939, Proesher & Moody ont testé la composition de Specht sur du sang animal et humain.

En 1951, Grodsky proposa un nécessaire de terrain constitué de poudres composées de luminol, de carbonate de sodium et de perborate de sodium à mélanger à de l’eau distillée. C’est une formule qui est encore commercialisée et utilisée par les enquêteurs pour détecter des traces de sang sur les scènes de crime.

Cependant, l’utilisation du carbonate de sodium ne provoque qu’une réaction lente d’oxydation de l’hémoglobine, elle est donc peu lumineuse et de courte durée. De plus, la durée de vie de la solution obtenue une fois les réactifs dissous dans l’eau est très courte. Cette formulation est instable et la présence de perborate de sodium la rend toxique.

En 1966, Weber a proposé une composition contenant du luminol, de l’hydroxyde de sodium ou de l’hydroxyde de potassium du peroxyde d’hydrogène dilués dans de l’eau distillée. La solution obtenue doit être conservée au frais et à l’abri de la lumière, sa durée de vie est courte. La réaction lumineuse obtenue avec cette composition peut-être photographiée dans le noir complet, ou filmée à l’aide d’une caméra de vision nocturne.

En 2000, Jean-Marc Lefebvre-Despeaux, président de BLUESTAR, charge Loïc Blum, professeur de biochimie à l’Université Claude Bernard-Lyon et directeur du Laboratoire de Génie Enzymatique et Biomoléculaire (EMB2-UMR 5013 CNRS-UCBL) de chercher une nouvelle formule à base de luminol permettant de pallier les nombreux inconvénients des anciennes formules. Blum découvrit cette nouvelle formule qui fut nommée BLUESTAR® FORENSIC.

Bluestar luminol founder
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