L’ADN de Christine Wood retrouvé dans le sous-sol de Brett Overby, selon le tribunal

Le sang de Christine Wood a été retrouvé sur un banc de musculation, une porte de placard et des escaliers dans le sous-sol d’une maison de Burrows Avenue appartenant à Brett Overby, a entendu un jury de Winnipeg jeudi.

CBC NEWS : 02.05.2019

Les enquêteurs médico-légaux ont collecté un certain nombre de prélèvements dans la maison en mars 2017, qui ont été envoyés pour test avec un échantillon d’ADN des parents de Wood.

Jillian Taylor · CBC News

Le tribunal a appris que les tests étaient revenus comme une correspondance positive avec le joueur de 21 ans qui avait disparu en août 2016. Overby a été accusé de meurtre au deuxième degré 10 mois plus tard. Il a plaidé non coupable.

«J’étais d’avis à l’époque que quelque chose s’est produit qui a fait voler le sang dans les airs», a déclaré le sergent de patrouille. Brian Neumann

Neumann a déclaré au jury de neuf hommes et trois femmes que lui et deux autres membres de l’unité d’identification médico-légale avaient commencé à fouiller le domicile d’Overby le 22 mars 2017. Il a témoigné avoir trouvé 54 petites taches visibles, qui, selon lui, semblaient être des gouttes de sang, sur l’une des deux portes du placard. Les agents légistes ont trouvé 54 gouttes de sang sur cette porte de placard dans le sous-sol d’Overby. (Pièce de la cour)

Le tribunal a déjà appris qu’il y avait un grand trou entre les portes, qui n’était pas là en mars 2016, lorsque l’ex-petite amie d’Overby a déménagé.

Une grande partie du témoignage de Neumann a porté sur l’utilisation de Bluestar Forensic , une solution chimique pulvérisée sur des surfaces pour détecter le sang non visible à l’œil nu.

Il a déclaré au tribunal qu’il avait assombri les fenêtres du sous-sol, puis utilisé un produit qui révélait des traces de sang …

«J’étais d’avis à l’époque qu’une sorte de nettoyage avait été effectué sur la porte», a déclaré Neumann à propos de trois grandes taches bleu vif sur les portes et le mur.

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Bluestar, le produit miracle qui résout de multiples enquêtes criminelles

Devenu essentiel dans les enquêtes complexes, le Bluestar, né dans un laboratoire du CNRS, est devenu une arme redoutable entre les mains de la police technique et scientifique.

Le Parisien : 01.04.2019 (France)

Convoqué jeudi dernier devant la juge d’instruction, Jean-Marc Reiser, principal suspect dans la disparition de Sophie Le Tan en septembre à Strasbourg (Bas-Rhin), est tombé de haut. Après neuf heures d’audition, la magistrate lui a présenté une nouvelle pièce : une scie découverte dans sa cave par les policiers.

Sur le manche, le sang de Sophie Le Tan. Un « élément accablant », selon Gérard Welzer, l’avocat de la famille de Sophie Le Tan. Une découverte rendue possible grâce au Bluestar. Un produit qui « équipe aujourd’hui la police dans une centaine de pays dans le monde », souligne Jean-Marc Lefebvre-Despeaux, patron de Bluestar Forensic, basée à Monaco.

Créé en 2003 par Loïc Blum, chercheur au CNRS, le Bluestar est vite devenu un incontournable des services de police technique et scientifique (PTS), remplaçant le Luminol. « La réaction du Bluestar est beaucoup plus intense et plus longue », assure Jean-Marc Lefebvre-Despeaux.

« Quand j’étais basé en Seine-Saint-Denis, mon équipe qui couvrait un quart du département s’en servait une dizaine de fois par an », explique Christophe, technicien en chef de PTS, qui forme désormais les équipes amenées à aller sur des scènes de crime. « On s’en sert dans les crimes de sang camouflés, quand on pense qu’il y a pu avoir des traces qui ont été nettoyées. »

La force du Bluestar, c’est d’illuminer le sang malgré les efforts de nettoyage des auteurs de crime. Dans l’affaire Reiser, le Bluestar avait d’ailleurs permis de révéler la présence d’une importante quantité de sang dans la salle de bains du suspect. « Il est très difficile d’arriver à un nettoyage parfait, souligne Jean-Marc Lefebvre-Despeaux. On va presque toujours en trouver : entre une plinthe et le sol, dans les joints de carrelage… » Et parfois des années plus tard.

Alors en poste en Seine-Saint-Denis, Christophe se souvient par exemple d’avoir pu trouver, sous une moquette, des traces de sang qui dataient d’une dizaine d’années. « Même sur des surfaces qu’un suspect pense imperméable, sur un objet qu’il a parfaitement nettoyé, on peut en trouver », assure le technicien de la police scientifique.

C’est notamment le cas de la scie trouvée chez Jean-Marc Reiser, qui avait visiblement été nettoyée par le suspect. Tout comme le tournevis découvert, il y a quelques années, par Christophe et son équipe dans le cadre d’une affaire de meurtre. « On cherchait un objet type pic à glace, qui aurait été planté dans la tête d’un homme. On est tombé sur une boîte à outils avec un tournevis. On a pulvérisé du Bluestar, il est devenu tout bleu, se souvient Christophe. Et pourtant, le suspect avait tout nettoyé, on ne voyait rien à l’œil nu. »

Mais la science a fait plonger le meurtrier. Jean-Marc Reiser connaîtra-t-il le même sort ? Confronté à cette nouvelle pièce « accablante », il se serait montré « confus », selon une source proche du dossier.

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Ils trouvent les restes d’une femme démembrée sur une colline

La victime a été identifiée comme Dina Quispe Choquemaqui (27 ans) et était originaire du district de Macari.

PERU21 : 18.03.2019

Wilfredo Rodríguez Quispe (24 ans) a assassiné et démembré Dina Quispe Chomaqui (27 ans). Le meurtrier a été identifié comme étant Wilfredo Rodríguez Quispe (24 ans). Il a avoué le crime de Puno. (PNP). La victime a été identifiée comme Dina Quispe Choquemaqui (27 ans) et était originaire du district de Macari.

«La tête était dans un sac en plastique multicolore. Ils étaient cruels envers la femme », a déclaré le policier.

Selon les informations d’El Comercio, les agents ont capturé un sujet qui était au milieu de la procédure pour retirer le corps. Il a été identifié comme étant Wilfredo Rodríguez Quispe (24 ans) et une enquête a été ouverte autour de lui en tant que suspect potentiel. Après avoir été interrogé, il a avoué avoir assassiné la femme. Pendant ce temps, les tests Bluestar et Luminol ont trouvé du sang sur le corps du suspect et dans la cabine où il vivait. Le PNP a également trouvé des couteaux de cuisine qui ont sectionné la femme.

Du sang dilué a été retrouvé grâce au luminol BLUESTAR

La Couronne présente une preuve circonstancielle accablante au procès de Félix Pagé

Vingt 55 : 01.02.2019 [Canada]

C’était à la Couronne de présenter sa plaidoirie le jeudi 31 janvier en après-midi dans le procès de Félix Pagé accusé du meurtre non prémédité et d’outrage au cadavre de Roland Baker en mai 2017. Me Magali Bernier a présenté une preuve circonstancielle accablante. L’accusé a assisté à une plaidoirie efficace livrée par la procureure de la Couronne.

De la rencontre à la relation effritée entre l’accusé et la victime, en passant par les nombreux témoins experts et les preuves présentées devant le jury au cours de trois semaines de procès, la Couronne a dressé une preuve circonstancielle qui incrimine l’accusé. Voilà l’exercice exhaustif effectué par Me Magalie Bernier lors de sa plaidoirie.

La Couronne passe méthodiquement les preuves déposées

«Mes arguments pour soutenir la preuve est circonstancielle. Regardez cette preuve dans son ensemble et non pas de façon isolée. Posez-vous la question comment se fait-il que l’accusé a fait ses travaux de démolition, comme par hasard, à tous les endroits où se retrouvait le sang de M. Baker? Je vous soumets qu’il est particulier que le contrat de démolition qu’aurait donnée Roland Baker à Pagé aurait aussi servi à camoufler son propre meurtre.»

La version de l’accusé et de la Couronne demeurent sensiblement la même jusqu’au 22 mai 2017, soir où Pagé allègue que Roland Baker serait venu lui offrir un contrat de démolition et les clés de sa voiture pour aller chercher Mme Verreault, son ex-conjointe.

Me Bernier soutient, selon des échanges et la version même de l’accusé, qu’il est très peu vraisemblable que la relation et même les habitudes de voisinage entre Pagé et Baker ne soutiennent la version de Pagé.

«Vous avez profité du charme que vous aviez sur Baker pour obtenir voiture et nourriture. M. Baker avait tenté de mettre fin à cette relation quelques semaines auparavant. Malgré l’insistance de Pagé», a fait valoir Me Bernier.

Le refus de M. Baker de prêter l’auto à Pagé, ce soir fatidique, serait le mobile du meurtre.

Du sang dilué a été retrouvé grâce au luminol (Blue Star) en grande quantité dans la salle de bain de la victime, à l’étage où le meurtre a été commis et sur les bottes de Pagé.

L’eau et le nettoyage de la scène de crime expliquent les faibles résultats des analyses, mais il y a des résultats positifs au luminol sur plusieurs parties du corps de Pagé. Ces résultats, Pagé tente de les expliquer dans des versions aussi invraisemblables que cousues de fil blanc, selon ce qui est mis en preuve par la Couronne.

Me Bernier, explique «Des traces de nettoyage ont été révélées partout dans la maison par la biologiste et les empreintes aux endroits où le crime a été commis.»

Elle a habilement mis en lumière que les hypothèses et les explications fournies par l’accusé ne sont pas soutenues par des preuves véritables contrairement aux preuves démontrées par les experts et enquêteurs lors du procès.

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France Culture : OPERATION « BLUESTAR » , A LA RECHERCHE D’UNE TRACE DE SANG

A la recherche de traces sur une scène de crime avec une équipe du service de l’identité judiciaire.

FRANCE CULTURE : 20.11.2018

Un appartement quelque part dans Paris, des enquêteurs posent des questions au propriétaire qui l’a loué à une femme retrouvée morte l’été dernier ailleurs dans la capitale. A leur côté, deux hommes et une femme de l’identité judiciaire s’affairent : Frank et Julie cherchent des traces de sang sur les couteaux de la cuisine avec un produit miracle le Bluestar…

Steeve prend des photos. Pendant ce temps-là au service, Perrine cherche des empreintes sur des traces sur des sachets ayant contenu des stupéfiants et Thierry inspecte les photos d’un homme déguisé en super-héros retrouvé mort devant un immeuble. La routine.

Crédits : François Teste (Radio France)

 

Avec Thierry, le chef de la section photo-plan ; Perrine, la chef-adjointe de la section traces et indices ainsi que Frank, Julie, Fabrice et Steeve, Nicolas, le chef de la section des traces technologiques et Catherine, employée comme traceur au FAED ( Fichier automatisé des empreintes digitales).

Avec la collaboration de Annelise Signoret – Une série documentaire de Michel Pomarède, réalisée par François Teste

LE PODCAST

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Une famille demande justice pour le crime de son enfant à Misiones de San Francisco

Le demi-frère et principal suspect sera jugé pour corruption et l'on s'attend à ce qu'il soit bientôt jugé pour meurtre.

Foto / Agencia Enfoque

E-consulta : 10.09.2018

L’assassinat d’un garçon de seulement 7 ans dans l’unité de logement Misiones de San Francisco a provoqué l’émoi d’un large secteur de ses habitants et surtout de la famille du mineur, qui, bien que sachant que c’est le demi-frère de la victime qui est présumé responsable, n’hésite pas à demander que justice soit faite.

Devant l’autel dressé devant son ancien domicile, des dizaines de voisins attendent que le corps de Julian soit remis à sa mère, qui se rend depuis dimanche soir au bureau du procureur général de l’État et au service de médecine légale pour le recevoir et organiser une veillée. Ce média a interviewé des voisins de la rue Mejia, qui en plus de cataloguer le petit Julian comme un enfant très réservé et affectueux, ont montré leur affection en soutenant sa famille dans les frais d’enterrement puisque parmi leur petit revenu se trouvait la vente de memelas que la mère faisait et que, pour des raisons évidentes, elle n’a pas pu faire.

Ils attendent le corps de Julián, son demi-frère attend une audience.
La famille, loin d’être divisée, s’est montrée unie, selon les voisins qui ont accompagné la famille depuis que la disparition a été signalée samedi matin dernier, le 8 septembre, jusqu’au moment où ils ont dû identifier le corps du petit garçon. Les voisins ont confirmé que c’est la famille qui a désigné Eduardo, l’aîné des trois demi-frères, comme le principal suspect dans la disparition de Julian, même s’ils ont confirmé plus tard que, sous l’influence d’une drogue, il a battu le plus jeune de la famille jusqu’à ce qu’il soit tué.

Un voisin a pris l’initiative de vérifier ses caméras de surveillance qui pointent vers la rue où vivait Julian, située dans la section 7 de Misiones de San Francisco, et a constaté qu’un homme qui semble correspondre à la physionomie d’Eduardo traîne un bateau dans la rue.

Les gens présument qu’après l’avoir battu et tué dans sa maison, il a sorti le corps dans le bateau et l’a traîné jusqu’à l’entrée de Misiones de San Francisco pour essayer d’enterrer le corps à côté du Periférico Ecológico, cependant une autre version suppose que le mineur était encore vivant. Pour sa part, la SEMEFO n’a pas encore indiqué quelle était la cause du décès.

Alors que les voisins attendent le cercueil de Julian avec un autel rempli de fleurs, de jouets et de bougies, son demi-frère Eduardo est au centre de justice pénale et attend son audience dans les prochaines heures, où il ne sera inculpé que pour le délit de corruption.

L’infanticide est corrompu, ils organisent un procès pour homicide.

Bien qu’il soit le principal et unique suspect, Eduardo se présentera devant un juge dans les prochaines heures pour entamer son procès pour le délit de corruption, puisque selon des sources ministérielles, samedi, lors de son arrestation, il a tenté d’offrir de l’argent pour ne pas rencontrer un agent du ministère public.

Le crime n’est pas grave et ne mérite même pas un emprisonnement préventif selon le code de procédure pénale, cependant le bureau du procureur pourrait demander la mesure de prison nécessaire s’il s’avère qu’il y a un risque d’évasion.
Ils peuvent également faire appel d’un mandat d’arrêt contre lui, quelle que soit l’issue de l’audience, mais ce devrait être pour le crime d’homicide pour cause de parenté, donc l’agence spécialisée dans les homicides travaille à fond.

Rassembler des preuves dans la maison de Julian

Face à cette précipitation, un groupe de la brigade criminelle s’est rendu au domicile de Julian pour recueillir des preuves par le biais de tests chimiques dits “Buestar”, à la recherche de toute trace de sang pour étayer l’accusation.

Cette équipe était commandée par Arturo Gonzalez Rojas, un élément également connu sous le nom de “El Oso”, qui pendant au moins quatre heures a mené la procédure pour finalement quitter les lieux avec le père de Julian, qui doit donner une interview au Procureur de la République.

Affaire Alexia Daval : d’autres actes et auditions à venir

L’est Républicain: 07.07.2018

De nouvelles expertises de police scientifique
Une quarantaine d’experts en tous genres ont déjà travaillé sur le dossier : pas moins de cinq médecins légistes ; plusieurs experts en automobile de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (traces de pneu, analyse du tracker…) ; une armée de techniciens en identification criminelle pour le prélèvement des traces laissées en différents lieux (ADN, pollen, empreintes, drap…) ; des spécialistes du feu et des informaticiens…

« Tout est revenu sans intérêt, si ce n’est l’autopsie qui montre qu’Alexia a été massacrée », soupire Me Florand (lire par ailleurs). Un déchaînement de violence qui fait dire à l’avocat que, « décidément, rien ne colle entre les différentes déclarations de Daval et les éléments objectifs du dossier ».

Est-ce à dire qu’en matière d’expertise, tout a été tenté ? Sans doute pas. Le magistrat instructeur va devoir tenir compte des dernières déclarations de Jonathann Daval et agir vite. De nouvelles expertises téléphoniques (analyse des fadettes, bornage, SMS…) devraient être lancées, s’agissant cette fois des communications passées par les membres de l’entourage familial, que Daval met aujourd’hui en cause. Le dispositif de vidéosurveillance de la ville de Gray pourrait être passé au crible.

Si une perquisition de la maison des parents paraît difficile, une recherche de traces à leur domicile, selon la méthode du « Bluestar », semble de même « inévitable », concède leur avocat. C’est là, en effet, que Daval situe à présent le crime. « Le juge instruit à charge et à décharge, il va donc procéder à des vérifications », observe l’avocat des parties civiles. Selon Me Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval, beaucoup d’investigations « n’ont pas été faites » et « devront l’être » à la lumière des déclarations de son client.

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Sud Ouest : Meurtre à coups de déambulateur : 30 ans de réclusion requis contre Danièle Louis

L’avocat général Jean-David Cavaillé a démontré la volonté de donner la mort de l’accusée

L’avocat général Jean-David Cavaillé a requis ce vendredi matin une peine de 30 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Danièle Louis, assortie d’une période de sûreté de 15 ans. Cette dernière est accusée du meurtre de son mari Christian Gonda, le 16 décembre 2015 à Saint-Genis-d’Hiersac.

« Un meurtre presque parfait », a indiqué le magistrat. « Un meurtre qui aurait pu servir de synopsis à un épisode d’Esprits Criminels, série dont le couple était fan. Tout était en place pour que ça passe pour une mort naturelle, ou un accident », causé par des chutes à répétition de son mari. « Tout cela est mis en scène », assène l’avocat général qui a rappelé que la victime était la cible de violences conjugales régulières.

Dans son réquisitoire, Jean-David Cavaillé a rappelé que la mort avait été causée par une accumulation de coups ayant provoqué une importante perte de sang. A l’autopsie, le corps de Christian Gonda était en effet exsangue.

« Comme dans les séries policières, les gendarmes ont utilisé le Blue Star », cette technique permettant de révéler les traces de sang dans la maison. « Il y avait du sang partout », a insisté l’avocat général. « Je n’ai jamais vu ça. » Avec notamment une flaque de 4 m² dans le salon. Mais aussi dans la salle de bain et la buanderie.

« Tant qu’il râlait, je n’ai pas relâché »

Des saignements provoqués par des coups de déambulateurs, de balai et de poings, le samedi 12 décembre. Puis le mercredi, Christian Gonda est dans son lit et se plaint. Des râles qui auraient décidé sa femme de mettre fin à ses jours. Danièle Louis se serait alors saisie d’un lacet et aurait serré le cou de son mari. Avant d’attendre deux heures pour appeler les secours.

En fin de réquisitoire, l’avocat général a également insisté sur la volonté d’homicide. Qui fait encourir la réclusion à perpétuité à l’accusée. En s’appuyant sur cette strangulation avec le lacet. Et de citer les déclarations de l’accusée, dans une de ses dépositions. « Tant qu’il râlait, je n’ai pas relâché ». Le magistrat a demandé aux jurés « de ne pas oublier ces paroles. » Et de dire « oui », Danièle Louis a volontairement donné la mort à son mari.

Jean-David Cavaillé a également requis trois ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve à l’encontre de Jean-Laurent Jaminon pour non-empêchement de crimes. « Il n’a jamais entrepris la moindre démarche pour protéger son beau-père. Quand il a entendu ses plaintes, il n’a pas réagi. » Se contentant de nettoyer la mare de sang pour recevoir les voisins à l’apéritif, sans appeler les pompiers.

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