Chronique de la Journée des Forces Armées à la caserne Bruc

« L’armée espagnole veut se faire aimer. »

Cela pourrait être le titre des chroniques qui sont écrites après la visite de la caserne Bruc (carrer de l’Exèrcit, 7), qui du 5 au 7 juin a ouvert ses portes aux Habitants de Barcelone à l’occasion des activités autour de la Journée des Forces Armées (DIFAS, 6 juin).

Il se fait aimer parce qu’il tend la main.

Les paroles de la chanson El paso del Ebro, chantée par les soldats républicains dans la tristement célèbre guerre civile (plus précisément, après la bataille de l’Èbre, du 25 juillet au 16 novembre 1938), peuvent être entendues dès que vous franchissez le seuil de cet Exin Castillos.

Les services de la Garde Civile rassemblent plusieurs spécialités: groupe spécial d’activités sous-marines; désactivation explosive et service de défense cbrbq (nucléaire, radiologique, biologique et chimique); service de protection de la nature; le service maritime; l’équipement cynologique (dressage de chiens) et le laboratoire du crime avec ses porte-documents pour trouver des empreintes de pas, plus le réactif « bluestar forensic » (« le développeur de sang le plus efficace sur le marché »).

Police scientifique, les chasseurs d’indices

Tarbes: Police scientifique, les chasseurs d’indices

La nouvelle république des Pyrénées : November 4, 2021

La police technique et scientifique de Tarbes nous a ouvert les portes de son service, le temps d’une journée. Rencontre avec ces techniciens dont le métier nourrit tous les fantasmes.

“Ils ont fracturé la porte et tout mis sens dessus dessous.” Un retraité tarbais, victime d’un cambriolage, dresse le triste état des lieux au technicien de police scientifique dépêché sur place.

“Vous n’avez rien touché ?” s’enquiert Nicolas Levan, ganté et appareil photo en main. Le policier veut tout savoir. “À quelle heure êtes-vous parti ? Cette porte est-elle toujours fermée ?” Et lorsqu’il repère de la boue encore fraîche au sol, il demande à voir le jardinet à l’arrière. “Ils sont sûrement passés par là.”

Car avant de sortir écouvillons et poudre révélatrice, encore faut-il comprendre le cheminement des auteurs pour repérer les surfaces sur lesquelles ils auraient, par chance, déposé empreintes digitales et traces génétiques. Mais cette fois, chou blanc. Boîtes à bijoux et coffret en bois jetés négligemment sur le lit ne permettent pas au technicien de relever la moindre trace de doigt.

Fichés à la trace

“Le cuir et le bois sont des supports sur lesquels la poudre n’accroche pas .” Dernier espoir, prier pour que les cambrioleurs aient “essaimé” un peu de leurs ADN sur les poignets de la commode. “Une fois le prélèvement effectué, nous fermons le scellé et l’envoyons pour analyse. Si traces biologiques il y a , elles seront comparées dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).” L’un des deux outils quotidiennement alimenté par les forces de l’ordre avec le Faed, fichier automatisé des empreintes digitales.

Scannés sur place, les scellés prennent ensuite la direction du laboratoire de la police scientifique de Toulouse, l’un des cinq accrédités pour effectuer les révélations en France (avec Lille, Paris, Marseille et Lyon) , depuis la centralisation opérationnelle des plateaux techniques en 2018.

Science et délits quotidiens

“Il y a plusieurs niveaux dans la police scientifique. La police judiciaire, qui traite les grosses affaires criminelles, et les services scientifiques de sécurité publique départementale.”

À Tarbes, Nicolas Levan travaille avec trois agents sous sa responsabilité. Toutes des femmes. “Nous faisons essentiellement du délictuel.” Signalisations des gardés à vue (prises d’empreintes papillaires et génétiques), vols à la roulotte (dans les voitures), cambriolages… représentent 90 % de leur activité. Mais parfois, les membres du service sont appelés pour des faits bien plus dramatiques.

Bluestar du crime

“Le cuir et le bois sont des supports sur lesquels la poudre n’accroche pas .” Dernier espoir, prier pour que les cambrioleurs aient “essaimé” un peu de leurs ADN sur les poignets de la commode. “Une fois le prélèvement effectué, nous fermons le scellé et l’envoyons pour analyse. Si traces biologiques il y a , elles seront comparées dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).” L’un des deux outils quotidiennement alimenté par les forces de l’ordre avec le Faed, fichier automatisé des empreintes digitales.

“Quand une affaire n’est pas résolue après plusieurs mois, c’est souvent qu’il y a eu des failles lors des premières constatations scientifiques.” Lorsqu’il passe le Bluestar dans la salle de bains de Florence, les murs se maculent de sang nettoyé. “C’est un produit très puissant. Les spécialistes en morphoanalyses ont pris le relais pour interpréter les traces.” Des expertises qui ont été confrontées aux dires de l’auteur présumé, et fragilisé sa version des faits. S’il confie qu’être exposé à une telle violence peut-être difficile psychologiquement, Nicolas Levan- exprime le sentiment du devoir accompli. “Sur ce dossier, j’ai pu participer à la manifestation de la vérité, au profit de la victime.”

Mythe Américain

Loin de l’image véhiculée par les séries policières américaines, la police technique et scientifique de proximité est essentielle dans le traitement des affaires du quotidien . “J’aimais bien les Experts Las Vegas. Mais le système judiciaire américain et le nôtre ne fonctionnent pas de la même façon.” Et de briser un mythe : “Il n’y a qu’à la télé qu’on retrouve systématiquement un ADN à partir d’un seul cheveu.”

Comment devenir policier scientifique?

Ingénieur, technicien principal ou agent de police technique et scientifique, plusieurs possibilités s’offrent à vous pour exercer ce métier d’expert. Pour devenir technicien principal , il faut être titulaire d’un Bac +2, de préférence scientifique ou science et technologies de laboratoire (STL). Classe préparatoire aux grandes écoles de chimie, licence universitaire en physique chimie, Bts bio analyses et contrôles sont les études post Bac à privilégier, pour préparer le concours du ministère de l’Intérieur.

“Pour ma part, j’avais tenté le concours une première fois”, explique Nicolas Levan. “Le niveau était très élevé.” Après une carrière de préparateur en pharmacie, il a pu devenir technicien grâce à un système d’équivalences. Un technicien principal peut ensuite devenir ingénieur en police technique et scientifique à l’issue de 4 ans d’expérience dans le service public, et l’obtention d’un concours en interne.

Affaire Lemerle : des traces de sang révélées au Bluestar

Au premier jour du procès de Vanessa Lemerle pour la séquestration violente de son frère

Le quotidien : 26.10.2021

Au premier jour du procès de Vanessa Lemerle pour la séquestration violente de son frère le 10 avril 2018 à Saint-Gilles, la directrice d’enquête est longuement revenue sur les circonstances de la découverte des faits.

« Il était stoïque à l’arrivée des gendarmes. Mais une fois sorti de l’hôpital, il semblait terrorisé, réalisant qu’il aurait pu mourir. » Invitée à déposer à l’occasion de la première journée du procès de Vanessa Lemerle et de son compagnon (notre édition d’hier), la gendarme chargée de diriger l’enquête raconte les premiers contacts avec Nicolas Lemerle ce 10 avril 2018, alors que le Saint-Gillois indique avoir victime d’une violente séquestration à son domicile.

Sur place, « les constatations collent bien avec ses déclarations », comme le relève la présidente Virginie BellouardLes militaires découvrent d’abord « les deux chiens groggy et avachis. » À l’entrée de la villa, des restes de nourriture pour animaux. Et dans la poubelle, un tube de somnifère laissant penser que les chiens ont été drogués. Dans le jardin, près d’un arbre, « une corde, un tuyau d’arrosage et un flexible de douche » que la victime a décrit comme ayant servi à l’attacher.

Et dans la maison, « des traces de sang absolument partout, ça m’avait marqué » raconte l’enquêtrice de la brigade des recherches de Saint-Paul. Sur l’oreiller du lit, dans le salon, sur des draps du bureau. « Et surtout dans la salle de bains, avec de larges projections sur les murs. » Tout colle avec le récit de Nicolas, tiré de son lit vers 00h30 cette nuit-là par un mystérieux agresseur en survêtement noir, roué de coups avec ce qu’il prend d’abord pour « une matraque », puis l’avant-bras lacéré à l’aide d’un couteau.

La gendarme raconte également ses découvertes au domicile de Vanessa Lemerle à la Saline-les-Bains, puisque c’est bien sa propre sœur que Nicolas soupçonne d’être l’instigatrice de son agression. Il faut dire que, durant les trois à quatre heures que dure sa séquestration, l’homme en noir a fait plusieurs fois référence à Vanessa et à un conflit au sujet de l’héritage de leur père, feu le président de la chambre des notaires Paul Lemerle.

« Perplexe quant à sa bonne foi »

« Dans le jardin, non loin de la voiture au capot encore chaud, on va découvrir deux petits tas de cendres fumantes. » Dans l’un d’eux, un reste de chaussette grise correspondant à une autre chaussette trouvée dans la Peugeot 208 de Vanessa Lemerle, et que Nicolas a décrit comme ayant servi de gants à son agresseur lorsqu’il l’a menacé avec une tronçonneuse. Une machine d’une marque particulière, habituellement rangée dans l’abri de jardin de chez Vanessa Lemerle et que les gendarmes trouvent non loin de la voiture. Il y a aussi ce paquet vide de Chesterfield, la marque des mégots retrouvés devant le portail de la maison de Nicolas Lemerle.

Et puis, sous le lit de Vanessa, il y a cette lampe torche gros modèle de marque Maglite, qui ressemble à ce que la victime avait dans un premier temps pris pour une matraque et qui a servi à la frapper. Passée au révélateur Blue-star, la lampe s’avère être porteuse de traces de sang ayant été nettoyées…

La gendarme se remémore l’attitude Vanessa Lemerle, qui dit n’avoir rien constaté d’anormal cette nuit-là, et qu’elle vit seule. Alors que les militaires ont aperçu un homme tirer brusquement le rideau d’une des chambres. « Sa version ne collait pas à nos constatations, et j’étais perplexe quant à sa bonne foi, aussi ai-je décidé de la placer en garde à vue » raconte l’enquêtrice.

Au fil des auditions, elle va découvrir la haine viscérale que semblent se vouer le frère et la sœur

Au fil des auditions, elle va découvrir la haine viscérale que semblent se vouer le frère et la sœur, et pas seulement depuis le décès de leur père ou pour une question d’héritage. C’est la sœur aînée, Emmanuelle, qui le confirme depuis son domicile à Londres. « Le conflit a toujours existé entre eux, même lorsqu’ils étaient enfants. Et pour Emmanuelle, il n’y a pas de problème de succession, leur père les a tous mis à l’abri » relate la gendarme.

Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois que leur relation dérape dans les violences. « En 2010, lors d’un anniversaire il y a eu une dispute qui a donné lieu à une plainte de Vanessa Lemerle », se remémore la directrice d’enquête. Cette fois-là, c’est Nicolas qui aurait frappé Vanessa… à l’aide d’une grosse Maglite.

La rancune, au point d’engager un homme de main pour aller terroriser son frère, voire « lui couper un doigt ou un membre », façon « films de gangsters » comme le dira M’Barki ? « On ne peut s’empêcher de penser qu’il y a un lien avec l’utilisation de cette lampe », fait remarquer la présidente.

Brièvement interrogée hier, Vanessa Lemerle continue de se dire étrangère à toute forme de complicité dans les faits reprochés. Reprise des débats ce matin, avec l’audition des témoins.

Un laboratoire de crime portable à la pointe de la technologie

La première femme biologiste médico-légale du Costa Rica a conçu un laboratoire de crime portable à la pointe de la technologie

MENAFN : 18.09.2021

En 2010, Tatiana López devait présenter un projet universitaire, elle travaillait déjà dans le pouvoir judiciaire et, avec son partenaire, Alejandro Castillo, réfléchissait pour son travail à l’un des rêves qu’elle avait depuis des années, la conception d’un laboratoire portable où, dans des conditions adéquates, des analyses des scènes de crime qui ont été modifiées peuvent être effectuées. Une décennie plus tard, sa tâche a évolué, le rêve a été réalisé et le laboratoire est devenu une réalité et a fait partie des nombreuses innovations que le Costa Rica a eues en médecine légale .

A 49 ans, Tatiana López n’hésite pas à regarder le passé et à se remémorer chacun des obstacles qu’elle a traversés pour perfectionner les techniques d’analyse des scènes de crime et, mieux encore, elle regarde vers l’avenir car elle a encore beaucoup de rêves à réaliser. remplir. .

Son travail a été développé dans le département des sciences médico-légales et l'unité canine, en ce moment il travaille sur un projet d'amélioration des techniques

« En ce moment, je suis en charge d’un projet appelé la consolidation de l’équipe multidisciplinaire et de criminologie de terrain, et l’idée est de former une équipe où nous travaillons sur des scénarios hautement spécialisés, mais aussi au sein de mon travail et ce que j’ai en charge est tout ce que sont les scènes, l’analyse et la collecte de preuves dans des scènes modifiées où il est présumé qu’un événement criminel s’est produit et que cela a été tenté d’effacer et c’est pourquoi on les appelle des scènes modifiées, où le sang n’est pas vu à travers avec à l’œil nu, ce que nous appelons des tests sanguins latents.

“Nous faisons aussi la recherche de preuves avec du sang dans les scènes, que ce soit dans des sites fermés ou ouverts, la recherche de restes humains et en ce moment nous avons aussi la partie de la recherche de preuves avec du sperme et dans un avenir relativement proche, la recherche pour l’odorat humain à travers des signes, ceci en mélangeant ou en mélangeant, en utilisant des chiens spécialisés et des tests et équipements de laboratoire », a-t-elle expliqué.

Pour mener à bien le travail, Doña Tatiana a besoin de techniques spécialisées, l’utilisation du luminol BLUESTAR « avec laquelle on peut voir le sang quand on ne peut pas le voir à l’œil nu ».

“Avec le sang dans l’œil” Bioarchéologie et Biomatériaux.

"Avec du sang dans l'œil". Romano et al. Axe 1 - Bioarchéologie et biomatériaux.

Présentation de l’article “With blood in the eye”. Révéler et documenter les traces de sang latent dans les matériaux archéologiques.

Ce document est présenté par Andrés Romano, Sara López Campeny, Jorge Martínez et Juan Ronelli.

Les trois premiers auteurs appartiennent à l'”Instituto Superior de Estudios Sociales” (ISES-CONICET) et à l'”Instituto de Arqueología y Museo” (IAM-UNT), tandis que Juan Ronelli est directeur de la spécialisation en analyse de scènes de crime, coordinateur du domaine des sciences naturelles du diplôme de criminalistique et chargé de cours à l'”Instituto Universitario de la Policía Federal Argentina” (IUPFA).
Police (IUPFA).

Autres articles

Affaire Troadec : traces de sang, combustion des corps, la parole aux experts.

Le procès de Hubert Caouissin et Lydie Troadec s'est poursuivi avec le témoignage des experts qui ont travaillé sur l'affaire.

France info : 29.06.2021

Le procès de Hubert Caouissin et Lydie Troadec a lieu à Nantes aux assises de Loire Atlantique jusqu’au 9 juillet 2021.

Ce mardi 29 juin, la journée a été consacrée au récit des experts qui ont travaillé sur le quadruple meurtre de la famille Troadec à Orvault, près de Nantes, en février 2017.

Reprise de l’audience à 9h15. La présidente de la cour d’assises, Karine Laborde, appelle Pascal Olivier, expert en empreintes génétiques.

Pascal Olivier explique rapidement le principe de l’ADN. Comment il peut exclure un individu avec affirmative quand les caractéristiques générales sont différentes. Mais deux individus peuvent avoir un profil génétique proche. Qu’il faut alors affiner.

“Nous avons utilisé un réactif spécifique du chromosome Y pour faire apparaitre des particularités de l’ADN. Nous avons utilisé le Bluestar comme réactif au sang humain. Il réagit particulièrement aux globules rouges”.

Trois lieux, la scène de crime, la voiture 308, et la ferme.

“Nous n’avions pas de corps. À partir d’accessoires, de vêtements, nous avons pu trouver quatre ADN, et vérifier qu’ils appartenaient bien aux personnes disparues. Avec des gants de toilette ou brosse à dent trouvées aux domiciles des enfants nous avons pu valider facilement ces ADN”.

“Pour la scène de crime, nous avons trouvé du sang de Brigitte dans le garage, la chambre parentale, la chambre de Sébastien, la salle de bain, en mélange avec deux autres, Pascal et Sébastien”.

“Pascal, on le retrouve dans le garage, l’entrée, la chambre, l’escalier”

(Pascal Olivier, expert en empreintes génétiques)

“Sébastien, le lit de sa chambre, sur un smartphone, dans le garage, sur un interrupteur de la salle de bains. Les médias ont fait état de sa culpabilité, nous avons pu oublier cette hypothèse, dit-il, poursuivant, sous l’armoire de Charlotte nous avons retrouvé l’empreinte génétique de Brigitte et de Pascal”.

"Il y a une probabilité d’erreur de 1 sur 29 millions de milliards"

“Dans la cuisine, nous avons des bols des mugs, nous avons sur un verre deux empreintes en mélange. L’une de Sébastien, l’autre inconnue. Qui s’est révélée être celle de Hubert Caouissin. Il y a une probabilité d’erreur de 1 sur 29 millions de milliards. Nous retrouvons également l’ADN d’Hubert Caouissin sur le fauteuil bleu dans le jardin”.

“Peu d’endroits où nous retrouvons des empreintes génétiques de Charlotte. Sur le stéthoscope de Charlotte notamment (ce n’est pas celui dont parle Hubert Caouissin), sur les parties que l’on met dans les oreilles”.

“Dans le véhicule 308, nous avons eu 76 prélèvements, là on retrouve les empreintes génétiques des victimes hors traces de sang, nous retrouvons l’ADN d’Hubert Caouissin sur la commande de ventilation et sur le rétroviseur intérieur”.

Nous retrouvons avec le Bluestar les empreintes génétiques de Pascal, Brigitte, et Sébastien

(Pascal Olivier, expert en empreintes génétiques)

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Présumé tueur en série: nouvelles fouilles et Bluestar au verger

La scène de crimes à Mare-d'Albert dissimulerait-elle d'autres sordides secrets ?

 En tout cas, cette affaire qui défraye la chronique depuis le vendredi 28 mai est loin d’être close. De nouvelles fouilles dans le verger de letchi que surveillait le présumé tueur en série Umyad Ebrahim, sont prévues ce mardi 1er juin. Un exercice de Bluestar sera aussi pratiqué dans la pièce se trouvant dans le verger, pour retrouver des traces de sang.

Lors d’une descente dans le verger, hier, lundi 31 mai, des limiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) ont retrouvé une paire de sandalettes et un portable. Pour l’heure, ils ignorent  qui en est la propriétaire.La découverte récente des cadavres de deux quadragénaires enterrées dans un verger de letchis a choqué leurs proches. Le présumé meurtrier, interné à l’hôpital psychiatrique, chassait-il ses proies sur sa page Facebook. Aurait-il fait d’autres victimes ?

Le portable d’Umyad Ebrahim a été envoyé à l’IT Unit pour être vérifié. Ses messages seront décryptés pour retracer des témoins, qui seront appelés pour faire la lumière sur cette affaire. Les enquêteurs soupçonnent qu’il se serait confié à des «amis».

Flash-back. En octobre dernier, Zahira Ramputh, 40 ans, fait la connaissance d’Umyad Ebrahim, 38 ans, un grand romantique sur les réseaux sociaux. Elle finit par aller vivre avec lui après quelques semaines et croit que le trentenaire lui voue un amour sincère, mais cette mère d’une adolescente de 17 ans se trompe lourdement. En janvier, une dispute éclate dans le couple. La quadragénaire avait appris l’existence d’une autre jeune femme dans la vie du présumé meurtrier. Les deux femmes se chamaillaient pour être l’élue d’Umyad Ebrahim.

Mais peu après, la jeune femme, une dénommée Shenaz, devait faire marche arrière. Les enquêteurs soupçonnent que c’est l’existence de cette autre jeune femme qui a tout déclenché.

Sous traitement psychiatrique

D’autre part, les enquêteurs ont aussi rencontré les médecins traitants d’Umyad Ebrahim à l’hôpital psychiatrique, qui affirment qu’il est toujours sous traitement et qu’ils ne peuvent se prononcer dans l’immédiat si le présumé meurtrier pourra faire face à un interrogatoire.

Pour rappel, cette histoire a été révélée au grand jour une semaine plus tôt. Umyad Ebrahim, un patient psychiatrique de 38 ans admis à la High Security Ward de l’hôpital Brown-Séquard (BSH) reçoit la visite d’un proche. Il lui demande de signer sa décharge de l’hôpital BSH. Il lui explique que depuis la mort de Zahira Ramputh, il souffre de dépression. Une chanson, postée sur sa page Facebook, d’un jeune homme qui tue une jeune femme dont il est éperdument amoureux fait le déclic dans la tête de ce proche. Celui-ci contacte alors les proches de Zahira Ramputh à Vallée-Pitot, qui n’étaient pas au courant de la nouvelle de la mort. Une des sœurs de la victime se rend alors à l’état-civil pour consulter l’acte de décès et ensuite à la police pour rapporter sa disparition.

Pressé de questions des enquêteurs de la MCIT, Umyad Ebrahim a affirmé que Zahira Ramputh s’est suicidée et qu’il l’a enterrée dans un endroit près de sa maison, à Mare-d’Albert, quand le corps a commencé à se décomposer. Il y a conduit les enquêteurs, vendredi. Après plusieurs heures de fouille, les restes de la quadragénaire de Vallée-Pitot enveloppé dans un drap sont déterrés dans le verger de letchis.

Dans la même soirée, les proches de Hema Coonjoobeharry, une habitante de Bambous disparue depuis le 10 mai, apprennent la nouvelle par les médias. Ils étaient au courant de la liaison qu’entretenait la quadragénaire avec Umyad Ebrahim et ils avaient rapporté sa disparition le 22 mai. Ils alertent aussitôt la MCIT et les enquêteurs débarquent de nouveau à la BSH. Le présumé meurtrier leur avoue alors l’avoir tuée en l’étouffant, car elle ne voulait pas rentrer chez elle. Cette dernière l’avait rejoint dans la bicoque se trouvant dans le verger, le 10 mai, soit le jour de ses 40 ans. Après trois jours, il avait demandé à l’habitante de Bambous de rentrer chez elle mais celle-ci avait refusé, a-t-il soutenu. La police a retrouvé son cadavre enterré à quelques mètres du premier dans le même verger de letchis.

Le suspect a été examiné par un psychiatre et un médecin de la police. Un rapport sur son état de santé est attendu.

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La police a amené le présumé auteur du féminicide d’Agostina à Neuquén

Une commission de la police locale a transféré Juan Carlos Monsalve de Viedma, accusé d'être l'auteur du féminicide.

Agustín Martínez

LMCipolletti : 30.05.2021

Ce dimanche, la deuxième personne arrêtée pour le féminicide d’Agostina Gisfman a été transférée de la ville de Viedma à la capitale de Neuquén. Il s’agit de Juan Carlos Monsalve, accusé d’être l’auteur du féminicide de la jeune fille de 22 ans originaire de Cipole, qui a été assassinée puis brûlée dans une décharge à Centenario.

Agostina s’est rendue à un rendez-vous, que Gustavo Chianesse avait organisé pour elle, au rond-point des Rutas 151 et 22 à Cipolletti, le vendredi 14 mai à 19 heures.

Pour ce faire, elle a demandé à une connaissance de l’emmener au lieu convenu et une fois sur place, elle est montée dans un véhicule sombre. C’est la dernière fois qu’Agostina Gisfman a été vue vivante.

Les enquêteurs pensent que la jeune femme a été tuée avec une arme blanche à bord du véhicule, dont les preuves suggèrent qu’il s’agit de la camionnette Chevrolet Tracker saisie la semaine dernière, où du sang humain a été trouvé après un test au bluestar.

Ils se sont ensuite rendus dans une décharge de la ville de Centenario, où ils ont jeté le corps de la jeune femme et l’ont brûlé. Il a été retrouvé là le lendemain par une personne de passage dans la région.

A ce jour, deux personnes ont été arrêtées pour le féminicide d’Agostina : Gustavo Chianese, déjà accusé en tant que participant nécessaire, pour avoir été celui qui a remis la jeune fille lorsqu’ils ont convenu de se rencontrer ; et Juan Carglos Monsalve, soupçonné d’être l’auteur du crime, compte tenu de la façon dont les antennes téléphoniques l’ont localisé au lieu de rencontre et à l’endroit où il a été retrouvé.

Ces derniers ont été atteints à la suite d’importantes écoutes téléphoniques qui les relient tous deux à la planification du féminicide de la jeune femme, après que Monsalve ait eu un conflit avec sa femme à la suite de la rencontre qu’il avait eue avec Agostina en avril. N’ayant pas réussi à la localiser pour la “tuer”, comme l’indique le parquet dans sa théorie de l’affaire, il a demandé à Chianese de la rechercher.

On sait même que Monsalve avait loué le Tracker le jour même du féminicide, quelques heures avant, c’est-à-dire le vendredi 14 mai. Le même véhicule sombre a été filmé avec un autre plus clair par une caméra dans une maison, près de la zone où le corps de la jeune femme a été jeté.

Monsalve avait été arrêté le 18 mai dans la ville de San Javier, à Río Negro. Finalement, ce dimanche, son extradition a été finalisée et, par conséquent, une commission de la police de Neuquén s’est rendue dans la capitale de la province voisine pour amener le présumé féminicide d’Agostina à Neuquén. Maintenant, le bureau du procureur devrait demander une audience pour la formulation des charges dans le cadre de l’affaire.

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Le mauvais sort a causé deux morts à Cálig

La Garde civile fait la reconstitution de la maison d'un double crime à Castellón

Diario De Navarra : 28/05/2021 

Un homme de 25 ans et une femme de 23 ans ont été retrouvés pieds et poings liés et touchés à la tête et à la pommette en 2005

J.A. GOÑI/JOSU OCHOA

Opération Destin. Qu’est-ce qui a conduit la Garde civile à appeler comme cela l’enquête sur un double crime dans une ville de Castellón il y a seize ans ? La reconstitution sur les lieux de Baluarte de l’analyse de la maison du crime ne nous a permis de connaître qu’à la fin la raison du nom de cette affaire concernant le meurtre d’un garçon de 23 ans et d’une fille de 25 ans, propriétaire de la maison. Un double crime qui a impressionné les habitants de Cálig, une ville au nord de Castellón avec un recensement à l’époque, le 12 juin 2005, d’un peu plus d’un millier et demi d’habitants. Des agents de l’unité de police judiciaire et du laboratoire de criminalistique de la Guardia Civil de Navarre ont procédé à l’inspection visuelle.

Il était facile de suivre les moindres gestes des agents car l’un d’eux les relayait par la caméra vidéo d’un téléphone portable, qui était à son tour projetée sur le grand écran de la salle. C’était une façon pour le spectateur de sentir que les yeux des enquêteurs étaient les siens. Ils ont ainsi vu que les victimes, dans le salon, étaient pieds et poings liés par des cordes, qu’elle, face contre terre, a reçu une balle dans la tête et lui, face contre terre, dans la pommette. En outre, comment les agents ont marqué le soi-disant couloir d’accès, l’endroit où ils sont entrés dans la scène de crime “seulement les personnes essentielles”, le capitaine en chef de la police judiciaire a raconté chaque étape, et un examen du sol avec la lumière vive et rasante de la police scientifique pour détecter les indices possibles le long du chemin.

Une fois les preuves notées et collectées, ils ont ensaché les mains des cadavres pour éviter de détruire les restes sous les ongles, signe qu’ils avaient tenté de se défendre. Ils ont recueilli des douilles d’obus et une balle, qui étaient déformées, indiquant que les auteurs avaient utilisé un silencieux. Et la découverte de bijoux et d’argent dans un tiroir a renforcé l’idée d’un meurtre prémédité face au vol.

La table avec plusieurs pièces de vaisselle a donné plus de travail car, en y appliquant un réactif, plusieurs empreintes digitales ont été révélées, transplantées avec un film adhésif. Les agents ont également remarqué des traces de cendres à côté de la fenêtre, et on a pensé que “le ou les auteurs avaient attendu l’arrivée des victimes”. Au même endroit, sur le sol, il y avait une empreinte de pas, qui a été recueillie selon la même procédure que les empreintes digitales.

Dans la salle de bain, ils ont continué à trouver des preuves : un morceau de corde ayant les mêmes caractéristiques que celle utilisée pour attacher les victimes ; des traces de sang dans le lavabo qui ont été découvertes en les pulvérisant avec un réactif bleu appelé Bluestar qui ne dégrade pas l’ADN – les traces de sang peuvent donc être étudiées ultérieurement – et deux mégots de cigarettes à l’intérieur du tuyau. L’un d’eux les mènerait au tueur.

Détection du sang dans un environnement extérieur avec le réactif Bluestar® et analyse d’ADN

Auteur(s) : McCall, Keenan ; Woods, Grace ; Richards, Elizabeth

Type : Article

Publié : 2021, Volume 71, Issue 4, Page 309

Abstract : Le sang est un matériau physique important qui peut être rencontré dans les crimes violents tels que le meurtre, l’agression et le viol. . L’examen des taches de sang es de grand intérêt dans la reconstruction des scènes de crime et l’identification potentielle des sujets et des victimes et leur lien avec une scène.

L’examen des taches de sang est d’une immense valeur dans la reconstitution des scènes de crime et l’identification potentielle des sujets et des victimes et leur lien avec une scène. Lorsque les scènes de crime se déroulent à l’extérieur, l’identification des traces de sang peut devenir difficile à l’œil nu.

L’objectif de cette recherche était de mener des examens du réactif Bluestar® pour déterminer s’il pouvait détecter avec succès du sang sur des sites extérieurs après une exposition prolongée aux éléments et si
le sang identifié pouvait produire un profil ADN.

Bluestar® fait de la publicité pour sa capacité à révéler des taches de sang qui
qui ont été lavées, essuyées, ou qui sont invisibles à l’œil nu. Pour cette recherche, environ 0,5 oz de sang humain a été déposé à la surface du sol de 30 parcelles à tester sur 10 intervalles de temps jusqu’à 45 jours.

A chaque intervalle, un échantillon de sol et un coton-tige de la surface de la parcelle ont été collectés pour des tests ADN ultérieurs.

Les résultats ont montré une réaction positive de Bluestar® à tous les intervalles de l’expérience. Les profils ADN ont été développés à partir de coton-tiges alors que le sang était visible à l’œil nu. Certains des échantillons de sol ont renvoyé des profils faibles qui n’ont pas pu être corrélés au donneur.

Les résultats de cette étude démontrent que même s’il y a un retard dans la localisation d’une scène de crime en extérieur, l’application de Bluestar® est un outil fiable dans le cadre de l’identification de la victime. L’application de Bluestar® est un outil fiable dans l’effort de localisation des preuves de sang.

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